Histoire de lire entre les lignes penchez vous dans la lecture de ce document (en bas de la page).
Pour moi le râteau à coques n'est pas un outil de pêche pour la palourde.
Ces deux différents coquillages ne vivent pas dans le même milieu.
Et d'ailleurs qu'entend on par coques? La coque dite de genêt vie dans les bancs de sable.
La coque bleue est une cousine germaine de la palourde.
Le râteau à coque dans les bancs de sable, où l'on trouve la fameuse "coque de genêt", ça ne pose pas de problème majeur. Mais utilisé dans les cailloux, rochers, "verdrière" où différents autres animaux et plantes de l'estran vivent et se reproduisent, là ça pose un problème. Et c'est justement là ou vivent la palourde et la praire.
Alors ça deviens compliqué, de spécifier les lieus précis ou l'on peut utiliser ,sans dommage, ce maudit râteau. Un peu de bon sens, d'observation, de respect et d'ailleurs, même la "coque de genêt" laisse des traces et il est facile de la trouver et de la pêcher "au doigt et à l'oeil" comme la palourde.
Dans d'autres régions de France le râteau est interdit sur l'estran, ... Selon des études dans le département de la Manche, le ratissage ne gène pas la palourde qui reviens sans cesse et même encore plus nombreuses aux mêmes endroits.
Et les autres animaux? Les couteaux (cassés), pétoncles (qui ont besoin des cailloux et rochers pour s'accrocher) les divers vers )qui ont leurs fourreaux sectionnés), les anémones qui ne savent plus dans quel sens elles sont, ... La flore, les algues, les petits crabes,... La liste est longue. Tous apparemment sont sans intérêt ????
Ceci n'engage que moi, Annie Trémault, pêcheuse à pied depuis l'enfance et qui n'a jamais utilisé de râteau à la mer, je le réserve pour le jardin avec légèreté.
Je dit souvent tout haut ce que beaucoup pense tout bas. On en parle, on m'en parle, on se révolte, on viens aux sorties du Centre Nature pour apprendre autrement, parce que, heureusement, ça gène beaucoup de personnes de voir ce désastre après chaque marée et faire la même chose ça dérange, ça pose un problème d'éthique.
En réponse aussi j'ai entendu des observations: que la nuit des chalutiers raclent vraiment trop près des rochers et de l'estran, ... Alors là c'est une autre histoire.
Vendredi prochain, se sera la première fois, depuis la tempête, que je retourne avec un groupe à la pêche à pied.
Le vent a été si fort que beaucoup de palourdes, praires et coques se sont retrouvées hors de leur milieu et sont mortes, trop secouées sûrement. Nous ferons le constat de l'après tempête.
En attendant, bonne lecture,
....
De la Direction Départementale des Affaires maritimes de la Manche
http://www.manche.pref.gouv.fr/peche_a_pied_a_la_nage_en_plongee